Prénom : XXX
Surnom:Sugar
Sexe:Sauvage ...
Date de décès: 1756, 17 novembre, Paris
Préférence sexuelle: Peut importe.
Race: Vampire
Activité, emploi (facultatif): XXX
Histoire: Dans cette ville l'air était lourd et puant. L'hygiène n'était pas accessible pour tous à cette époque et la plus grande partie des gens puaient également, d'où venait d'ailleurs cette atmosphère si infecte. En somme, tout puait. Cet endroit regroupait aussi un très grand nombre d'odeurs, de couleurs et de formes. Chaque chose était magnifique à ça façon mais la moitié des personnes ne pouvait pas le percevoir. Peut être même aucune. La lumière atteignait pas le sol à certains endroits laissant une faible chaleur planer au dessus des toits les maisons étant construites élargissant le sol à chaque étage de façon qu'à un moment les murs se touchaient. Les rues étaient pleines d'ivrognes et de déchets sortant la plus part du temps des fenêtres d'en haut. Mais pourtant personne ne ressentait cette odeur affreuse et si irritante. Les humains étaient plongés dans cette atmosphère depuis le début et leurs cerveau n'en voyait plus la différence. Ainsi, Paris, était un centre olfactif très important, riche en images et en sensations.
Depuis 5 heures qu'elle n'arrivait pas à accoucher. Il ne voulait vraisemblablement pas sortir même avec ses efforts et ses cris perçants étouffés par un tissus sale. Personne pour l'aider, elle accouchait toute seule sans que qui que ce soit ne soit au courant, pas étonnant en pleine nuit. Elle ne voulait qu'une seule chose, que cette douleur finisse le plus vite possible. Elle haletait et soufflait tout en contractant ses muscles couchée dans une ruelle noire et déserte sur un tas de paille et autres déchets. Elle sentait la fatigue peser mais la douleur ne lui donnait pas de repos et l'encourageait a continuer. Elle voulait juste que tout finisse le plus rapidement. Cet enfant n'était pas spécialement désiré, c'était son 3eme. Elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas se permettre un enfant de plus et voulait que personne ne sache ce qui se passe dans cette rue. L'enfant serait mort sur le coup ou bien le lendemain les déchets serraient jetés dans le fleuve. Elle ne s'en préoccupait pas spécialement maintenant, le plus important était de ne pas faire trop de bruits. Bientôt l'enfant sortit accompagné d'un râle de soulagement poussé par sa mère. Il atterrit dans la boue, ensanglanté, à moitié mort respirant difficilement essayant de s'habituer à l'air puant des rues de Paris. La mère rejeta sa tête en arrière soufflant comme un boeuf avant de se relever, vacillant, et finit par s'appuyer contre le mur brunâtre. Elle regarda l'enfant d'un air méprisant se qui n'était pas normal vu que pour une mère il était généralement obligé de resentir un peu d'amour pour son propre enfant qu'elle avait porté pendant 8 mois dans son ventre. En vérité l'enfant ne lui inspirait que de l'horreur rien qu'en voyant le sang sur son petit corps rose. Ce n'était qu'un morceau de chaire. Sans plus d'intérêt elle approcha son visage du ventre du bébé le parcourant des yeux s'assurât que ses heures étaient comptés. Puis elle enroula le cordon ombélical au tour de son doigt et prit l'autre bout dans son autre main et tira afin de rompre le dernier lien qui unissait son enfant à elle même. Puis elle se releva et d'un pas maintenant plus sûr, s'en alla vers le bout de la rue avant de disparaître. Pourtant l'enfant ne mourut pas, il percevait chaque mouvement dans cette vile, chaque battement de coeur et chaque clignement de l'oeil. Les yeux encore fermés il bougeait désespérément des bras essayant d'attraper quelque chose sans doutes, peut être qu'il cherchait même quelque chose. Bientôt l'air lui parut humide et froid. Sa fine peau ne supportait pas longtemps cette sensation et d'instinct il ouvrit la bouche laissant échapper un cris tranchant, long et lourd.
Son cri, le témoignage de son existence lui valut un allé simple dans un orphelinat. Un jeun homme l'ayant entendu et n'eut pas de mal à le trouver étant donné qu'il était allongé devant sa fenêtre. Comme sa mère il resentit tout de suite un dégoût profond pour cet être abandonné comme si une fois rejeté par une seule personne il l'était par tous. L'homme ne le laissa pas néanmoins car l'enfant persistait à crier sans relâche brayant comme une chèvre. L'homme l'emporta vers l'orphelinat le plus proche l'y laissant à la porte ne désirant pas payer pour que le bébé puisse y séjourner d'une façon plus luxueuse que les autres petits. Le bébé dormait tranquillement jusqu'à ce que la cloche sonne et que quelqu'un sorte pour aller chercher de quoi nourrir les 46 autres habitants de son orphelinat. A la sortie elle n'en savait que faire et finit par l'apporter dans une église mais celle-ci le refusa sous prétexte que les revenues n'étaient plus suffisantes pour une nouvelles âme solitaire. Ainsi donc l'enfant dès son plus jeun âge était rejeté de tous et n'importe qui. Mais pour le moment il ne pouvait pas s'en soucier, occupé à observer de ses petits yeux le monde qui l'entoure faisant affluer les informations les unes plus complexes que les autres dans con cerveau miniature. Il observait filtrant la lumière grâce à ses pupilles et ses narines reniflaient vigoureusement afin de trouver de nouvelles senteurs. Ses mains profitaient de la couverture qui l'enveloppait pour toucher le tissus doux et un peu rugueux en même temps, ça dépendait du sens dans le quel on caressait. Bientôt il fut de retour dans l'orphelinat accompagné de la vieille femme le tenant dans les bras. Elle ne pouvait pas le rejeter le remettant ainsi à la rue. Il serait de toute façon automatiquement rapporté ici où dans un autre endroit. Donc les choix n'étaient pas multiples et elle le posa sur sa petite table le temps de réfléchir. Elle en déduit que la meilleure chose à faire était sans doutes de le garder et l'exploiter après pour rembourser sois disant les dettes de sa minable existence qu'il doit à cet endroit.
Plusieurs années passent le temps que le corps se développe et les cheveux poussent. C'était en fin de compte une petite fille. La vieille femme n'y avait pas fait vraiment attention ce qui rendait la tâche un peu plus difficile étant donné que les forces masculines et féminines étaient différentes. Néanmoins elle trouvera bien quelque chose à faire de ce tas d'os. La jeune fille grandissait ç vu d'oeil pour devenir chaque jours plus belle les joues roses et les cheveux noirs et légèrement ondulés. Et déjà aussi jeune elle attirait tout les regards. Elle avait beau être belle il lui manquait toujours quelque chose que les autres avait pour la rendre vraiment intéressante. Elle commençait à faire des conneries histoire qu'on la remarque mais tout ça passait toujours inaperçue lui coûtant que quelques coups de bâtons dans le dos et les jambes. Elle se couvrait vite de bleus et cloques la rendant un peu plus répugnante à chaque fois. La vieille femme y faisait attention car le travail comptait tout d'abord. Le temps passait et la jeune fille passait son temps à monter de l'eau pour la tannerie et faire des livraisons de toute sortes allant d'un bout à l'autre de la vielle et toujours les autres enfants l'évitaient, les enfants tout comme les adultes et seule la vieille femme qui l'a recueillit semblait avoir un quelconque ressentiment pour elle, sûrement de la pitié. La jeune fille ne montrait pourtant aucun manque d'amour et de tendresse, elle était docile et obéissante au point d'être un exemple pour n'importe quel autre personne qui travaille. Son jeun âge lui donnait l'agilité et la grasse mais la force lui manquait et se fut bientôt un défaut très gênant pour la vieille femme au point qu'elle la chassa vers ses 16 ans. Ou plutôt que la jeune femme partit toute seule. Elle n'avait pas de nom, ni de nourriture, seule son parfum sucré lui donnait le surnom Sugar signifiant tout simplement sucre. La jeune femme ne savait que trop faire et cette nouvelle vie débuta par par un changement total de caractère, endurcie elle voulait affronter cette vie le pied ferme sachant très bien qu'elle repoussait elle voulait juste prouver à tout le monde qu'elle existait en tant qu'être vivant et non chose sans importance. Elle voulait se faire remarquer et de n'importe quelle façon qui puisse exister. Elle s'engagea pour vendre du poisson sur une grande place où se situait le marché le plus puant de toute la France. En général le bruit et les odeurs écoeuraient les gens mais ils venaient quand même histoire de goûter à tout et la jeune Sugar quand à elle supportait très bien cette odeur, disons qu'elle y était ouverte, elle captait les moindres images et sensations présentes et que le monde puisse lui offrir. Elle ne faisait pas de différence entre la douleur et la joie, la tristesse et le bien être. Pourtant ces sensations étaient très bien connues pour être totalement opposées. La jeune fille travaillait et était aussi endurante qu'un microbe. Elle s'habituait à toute les conditions et c'est ce qui rendait pleine satisfaction pour ses employeurs. Elle ne demandait pas beaucoup et ne voulait pas prendre beaucoup car son corps ne demandait pas à être choyé et chouchouté.
Depuis le début de son existence elle percevait les moindres mouvements comme les sismomètres grâce à sa douce peau. Elle ne faisait pas la différence entre le bon et le mauvais dans son esprit tout était classé dans différentes catégories comme plutôt sucré comme odeur ou impression visuelle, agréable, rugueux et ainsi de suite. La moitié de la ville lui appartenait déjà mais comme toute jeun enfant elle était assoiffée de connaissances plus précises et de visions plus pures. Le temps passait et son travail n'était jamais négligé, à vrai dire elle s'en foutait pas mal. Du moment que le monde lui offrait d'autres merveilles dans ce genre. Elle savait ce qui était bon pour la peau, ce qui était agréable pour le cuire chevelu. Le monde des sensations différentes n'avait pas de limites. Elle était un être renfermé vivant dans son monde, une personne ne demandant qu'une seule chose, qu'on la laisse en paix. D'ailleurs la plus grande partie des gens la connaissant disaient que sa compagnie n'était pas utile et sans intérêt étant donné qu'elle ne faisait jamais preuve d'un peu de coquetterie et de bon vouloir. Ainsi elle ne voyait plus personne espérant que ce calme puisse continuer. Vers ses 19 ans elle était toujours la même ayant le même caractère dénué de vie semblant planter quelque par entre la lune et le soleil. Mais ce n'était pas pour ça qu'elle ne prêtait aucune intention aux autres, elle regardait, observait et analysait chaque chose, chaque nouvelle du monde des êtres humains. Elle avait compris qu'elle ne pouvait que les haïr et ne pouvait pas vivre dans l'amour des êtres qu'elle méprise le plus au monde. C'est pour ça qu'elle faisait en sorte que sa compagnie devienne sans intérêts particuliers. Le temps devenait sacrément long et elle restait tout aussi belle qu'avant. Bientôt quelques hommes essayait de l'avoir dans leurs filets mais elle restait intouchable, désirée de tous sans le vouloir. Elle n'en pouvait plus et n'en voulait plus. Toute ses personnes portant un intérêt si avide pour elle alors qu'elle ne désirait qu'une seule chose, le calme. Le moment où la fleure ouvre ses pétales pour montrer son plus magnifique parfum était arrivé et tout les abeilles venaient se jeter dans le fond pour en profiter de plus près. Malheureusement sa compréhension avait des limites et sa patience aussi. Mais elle restait là sans broncher à participer à des conversations peu futiles et inanimées entre gens de son espèce. Le temps passait, la bougie devenait de plus en plus petit laissant écouler sa cire sur la table.
L'amour du premier regard personne n'y croit avant d'avoir vu le bon. Elle ne savait même pas ce que c'était et pourtant d'un claque ment de doigt un seul regard sur le visage de la personne suffisait pour détruire le monde que la jeune femme c'était précieusement forgée pendant un certain temps. C'était comme un énorme coup de poing dans le ventre le temps de retrouver ses esprit et comprendre que maintenant il y a quelque chose à chercher, à vouloir. Elle le voulait lui et personne d'autre. Le décrire ? C'était impossible. Etant donné que dans son esprit tout avait tendance à devenir plus enrobé et plus magnifique que ce qui ne l'est vraiment. La chose la plus magnifique ? Peut être. La jeune femme s'élançait dans une poursuite dans les ruelles essayant de retrouver le visage qu'elle avait vue de la fenêtre du bar. Son coeur brûlait et la douleur était grande tant l'absence était douloureuse. Cela pouvait se transformer en adoration et ça l'était peut être mais qu'importe le plus important était de le retrouver. Mais le retrouver dans les bras d'une autre femme n'était pas le but désiré. Mais c'était ainsi alors que tout se chamboulait dans une vague d'inconscience les yeux en rage elle s'élança vers le jeun couple : Si ce n'est pas moi c'est personne...
La morale laisse place aux sentiments et aux muscles et il lui suffisait d'un seul balancement pour atteindre le cou du jeun homme de ses dents blanches et pointues. Elle inspira une fois sentant le magnifique parfum effleure ses narines, le parfum de son aimé, son seul et unique mais à partir du moment que c'était parti c'était parti. Les mains enliassaient doucement le torse du jeun homme pour se resserrer dans une étreinte à en briser les os. Un cri suffit pour l'exiter encore plus et ses dents se reseraient sur tout ce qui passait devant les yeux. Bientôt son visage était plein de sang, c'était par pure bêtise mais qui s'en rendrait compte dans un tel état de folie. Des heures, des secondes, des minutes et peut être même des jours, qui sait. Elle ne savait pas combien de temps c'était écoulé depuis et elle ne comptait pas, elle mordait juste la chaire si dégoulinante de couleur rouge. Elle s'en déléctait et ne remarquait pas le nombre de personnes qui regardaient le spectacle d'un air horrifié jusqu'a ne plus pouvoir bouger, observant cette chose. Ils étaient en même temps fascinés, ne sachant même pas par quoi. Bientôt elle rencontra quelque chose de dur et de rage le croqua se cassant un petit bout de dent se rendant compte que c'était un os grâce à la blancheur éclatante de l'objet. Ses mains parcouraient le corps en sueur tremblant sans pouvoir bouger, elle le caressait presque. L'homme était peut être mort, qui sait. Le carnage continuait pendant encore quelque minutes pendant que les bruits de ses mâchoires claquantes et le chaire se déchirant goulûment s'estompaient dans l'air laissant l'écho ricocher comme un ballon contre les murs étroits et froids des maisons.
Que faire avec un être aussi abjecte ? La seule chose qu'elle trouvait à dire à son acte c'était qu'il avait détruit quelque chose. Bien sûr le cannibalisme vulgaire n'était considéré que comme acte équerrant digne d'une exécution aussi douloureuse que possible. Quelques tentatives furent faites pour qu'elle se confesse et avoue la bêtise de son acte et s'en remet à dieu afin d'abréger ses souffrances mais rien à en faire. En fin de compte les juges prirent la décision de satisfaire le public et la brûler vive la comptant en tant que sorcière et rien de plus. Mais Sugar s'en foutait eperdumment et regardait le vide de ses yeux injectés de sang. Quelques jours pus tard elle fût brûlée sans lâcher un hurlement, sans grincer des dents et crier aux enfers. Elle savait maintenant que son existence était en vain.